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Les hypersenbilités sous la perspective de l'Hygiène Naturelle

Tuesday 6 July 2021


Allergies, asthme, sensibilité chimique multiple, electro-sensibilité, hypersensibilité au soleil, au bruit, aux odeurs, au stress… différents types d’hypersensibilité sont argumentés par l’approche de la Hygiène Naturelle en tant que un processus d’élimination extraordinaire, qui arrivent quand il y a une surcharge toxémique dans le corps. Dans cette article, j’explique avec détail ce processus et je suggère un méthode de désensibilisation.
Photo de Shena Tschofen
 

La théorie sur la toxémie et le niveau d’énergie vital comme origine de toute maladie a était établi par un des principaux représentants de l’approximation nommé hygiène naturelle ou science de la vie, le Dr. J. H. Tilden. Depuis, elle a était adopté par tous les médecins et thérapeutes de l’hygiénisme.


Toxémie

On a déjà vu que les bactéries opportunistes et pathogènes de notre organisme produisent toxines qui doivent être expulsés de notre corps, ainsi que les résidus du métabolisme cellulaire.

Le Dr. Tilden explique dans son livre Toxemia explained (74), “Quand l’élimination a lieu à travers de la membrane muqueuse du nez, on l’appelle refroidissement — catarrhe du nez —; et quand ces crises se répètent pendant des années, la membrane muqueuse grossisse et se ulcère, et les os s’élargissent, tout en fermant le passage, etc. À cet stade, le rhume de foins ou asthme se développe. Quand la gorge et amygdales, ou n’importe quelle voie respiratoire, devienne la siège des crises de toxémie, on a les laryngo-traché-bronchites, amygdalites, pharyngites, laryngites, bronchites, asthme, pneumonie, etc.” “Ils sont tous des symptômes de l’expulsion de toxines du sang en différents points, et ils sont essentiellement du même caractère et ils se développent à partir d’une cause — nommé Toxémie — crise de toxémie”.

“Il devrait être évident comment il est d’illogique traiter un catarrhe du nez de façon local; ou, quand les crises sont répétés jusqu’à il se produise une ulcération, et la membrane muqueuse devienne tellement sensible que la poussière et le pollen causent des éternuements et larmoiement  — symptômes appelés rhume de foins — traiter ces symptômes comme un cas différent causé par le pollen.”

Le Dr. Shelton commente la semblance entre la toux à cause d’un étouffement avec la toux d’un catarrhe (28): “Quand on a inspiré une miette de gâteau, les éternuements et la toux sont évidemment des efforts normaux et défensives. Pourquoi il faudrait considérer de façon différente quand l’effort est dirigé à la mucosité d’un refroidissement, une bronchite ou une pneumonie? Il ne faudrait pas”.

Quand les voies normaux de désintoxication de nos systèmes — intestin, poumons, foie, reins, peaux — sont surchargés, alors l’élimination des toxines et tout type d’éléments nuisibles doit être fait par les voies extraordinaires, en étant une d’elles l’orale, grâce aux mucosités. Donc la rhinite peut être le résultat de l’effort de l’organisme à rejeter les toxines, en produisant du mucus et éternuements.

Ceci peut bien expliquer pourquoi la rhinite est plus intense le matin, quand le corps expulse tous les substances nocifs qui se sont cumulés pendant la nuit. Plus il y a de toxines — surtout quand nous mangeons en excès et de façon pas saine — plus il y aura de mucosité à évacuer.

Comme on l’a vu au section précédent, l’élimination de toxines produites par une alimentation incorrecte, à travers le système respiratoire, crée une irritation de la muqueuse nasal, laquelle origine, à la fois, une hypersensibilité à tout type de particules suspendues en l’aire: fumé, perfumes, pollen, poussière, poil d’animaux, etc. Ceci peut être la raison pour laquelle la sensibilité augmente si nous ne mangeons pas sainement.


Énergie nerveuse

Comment nous arrivons à une situation de toxémie? Tilden argumente que la réduction d´énergie nerveuse est la cause de la toxémie. Pour comprendre qu’est-ce que c’est exactement la toxémie et comment une faible énergie nerveuse peut amener à une situation de toxémie, il faut commencer par comprendre qu’est-ce que c’est une maladie. Tilden l’explique avec ces termes:

“Chaque maladie est une crise de toxémie; ce qui signifie que des toxines se sont cumulés au sang au dessus du niveau de tolérance, et la crise, ce qu’on appelle une maladie  — soit un refroidissement, une grippe, une pneumonie, une céphalée, ou une fièvre typhoïdé — est une élimination secondaire. La nature s’efforce à se débarrasser des toxines au corps. Tout traitement qui empêche cette effort fait échouer l’effort de la nature d’auto-guérison”.

Donc la maladie est le moyen que notre organisme dispose pour se guérir de la toxémie qu’il souffre. La toxémie, à son tour, vient d’un niveau d’énergie nerveuse bas; “Sans énergie nerveuse les fonctions du corps ne peuvent pas se produire correctement. L’épuisement de nos jours conduise à l’énervation, laquelle arrête l’élimination, et les toxines retenues amènent à la toxémie”.

Les fonctions du corps sont la reconstitution du tissu usé, la production des différents sécrétions de l’organisme, l’élimination des produits de déchet, etc. “Toute chose qui réagi dans le corps dépense énergie. Le froid et la chaleur requièrent la dépense de l’énergie nerveuse”, explique Tilden.





Fig. 1 Remplissage et vidange de l’énergie vital

Tilden conclut que “l’énervation est la dernière cause de la maladie”. Il y a un numéro infini de types d’énervation. Par exemple: l’auto-indulgence ou excès de tout type, comme trop manger, l’utilisation d’stimulants, les practiques sexuelles excessives ou travailler trop par obligation; un choque, une blessure, et tous les pensés ou émotions qui sont perçus subjectivement comme négative par la personne qui les souffre; colère, peur, envie,  affliction, etc.

En résumé, les habitudes énervantes pour le corps et l’esprit sont: la carence d’un élément nécessaire pour la vie, les mauvais habitudes et les succès perçus comme négatives.

Si l’énervation est la cause des maladies, il faut corriger les coutumes de vie qui sont énervants pour permettre au corps se guérir. “Se reposer des habits énervants est le seul moyen de diriger la nature en direction à la guérison. Dormir et reposer le corps et l’esprit est indispensable pour maintenir une source d’énergie suffisant. Peu de personnes avec une vie active reposent suffisamment”, ajoute Tilden.

Les habitudes énervants sont les facteurs débilitants qui amènent aux hypersensibilités aux personnes avec une prédisposition à ce type de maladies.


Gestion de la toxémie

Il y a deux façons de traiter la toxicité de provenance externe ou interne au corps: l’élimination et l’stockage.

La gestion de la toxicité par élimination a, à son fois, deux classes: normal et extraordinaire; et il y a deux types de gestion par stockage: sans dommage et  avec dommage.

Dans la gestion par élimination normal, il n’y a pas de conséquences importantes pour le corps; les voies ordinaires de nettoyage sont utilisés. Mais en une élimination extraordinaire, l’organisme doit faire un grand effort, lequel est manifesté en symptômes que nous appelons maladie, comme la douleur, l’inflammation, la mucosité, la toux, les éternuements, la rougeur, la températures élevé, la prostration, etc. Ce sont des signales d’alarme que indiquent que quelque chose ne va pas bien et qu’il faut arrêter. Le problème es que nous n’écoutons pas ces alarmes et nous les éteignons avec médicaments de synthèse ou alternatives, et nous continuons l’action nuisible.

Dans la gestion de la toxicité du type stockage, l’organisme essaie de maintenir la toxicité dans un endroit où ne dérange pas trop aux fonctions et organes du corps, comme le tissu adipeuse — graisse -—. Mais si les endroits où il pouvait s’stocker sont saturés, ou si à cause de la nature de la substance toxique ou pour n’importe quelle raison, l’organisme décide qu’il n’est pas possible de garder les déchets toxiques dans un endroit sûr, et il ne peut pas être supprimé, alors la matière toxique finira aux endroits où il produise un dommage. Mais, bien sûre, l’organisme est tellement intelligent qu’il choisira les places le moins vitales, protégeant les organes plus nobles. Par exemple, il préfère les articulations des genoux aux articulations de l’épine dorsale, ou les muscles striés des extrémités au muscle cardiaque. Le surpoids et les maladies ulcératives comme la colite, ulcères, scoliose et autres maladies auto-immunes, ainsi que les maladies d’induration comme fibromes, tumeurs, chistes, athérosclérose, cataractes, etc. peuvent se produire à la suite de cette stratégie d’stockage.

Malgré que nous avons tous une prédisposition génétique à une de ces types de gestion de la toxicité, plusieurs conditions peuvent diriger l’organisme à sélectionner une stratégie différente. En une mème personne, l’organisme décide écarter certaines substances et stocker des autres. Le choix peut être aussi différent selon l’état de l’organisme. Par exemple, les médicaments ou tout type de remède pour l’hypersensibilité peut faire incliner l’organisme vers la gestion type stockage, pour arrêter l’élimination. Avec ces médicaments, à la place de maladies inflammatoires ou hipersensibilités à court terme, on va développer des maladies ulcératives ou indurations à longue terme.

En général, comme nous allons voir au section suivante, quand le corps ne peut pas enlever la toxicité par voies normales, cette toxicité est stocké jusqu’à le niveau de tolérance est dépassé. À ce stade, un acte extraordinaire d’élimination est déclenché. Le niveau de tolérance est différent pour chaque personne et il change au longue de la vie.


Niveau de tolérance et réserves

Tilden explique que “quand l’énergie nerveuse diminue au dessous du niveau normal, la suppression des toxines — un produit naturel du métabolisme — s’arrête, et elles sont retenus au sang, engendrant toxémie. Il devrait être évident que la quantité de toxines au sang est différent chez chaque persone. Une quantité qui pourrait causer une crise de toxémie à une, pourrait n’avoir aucun effet en tierce personne”.

Shelton se réfère au niveau de toxémie que chacun peut tolérer avec ces mots: “Les crises durent généralement jusqu’à les facteurs qui ont produit la maladie ont diminué au niveau de tolérance. Ce niveau change selon les individus et les conditions changeants de l’individu. Donc, plus la vitalité est grande, moins de matière morbide son système va tolérer; et à fur à mesure que la vitalité d’une personne avec une maladie chronique augmente, son point de tolérance augmentera, de façon qu’il aura des crises”.

Nous constatons que beaucoup de gens qui mangent de la malbouffe, fument et boivent l’alcool, mais apparentement jouissent une bonne santé. Au contraire, autres personnes font beaucoup d’attention à sa santé, mais ils sont néanmoins malades fréquentent. Comment est il possible? Il y a deux possibles réponses:

1.- La personne qui a des habitudes malsaines est très forte, et il résiste tout son nuisible style de vie sans tomber malade; tandis que celle qui maintienne des habitudes saines est tellement faible que même en soignant sa santé elle tombe malade. On présume que si la dernière suivait des mauvais habitudes son état serait encore pire.
2.- Selon l’approche de l’hygiénisme de Tilden et Shelton, l’individu avec les habitudes malsaines a un niveau de tolérance très haut; c’est à dire, il tolère beaucoup de saleté à son intérieur avant de commencer une maladie d’élimination. D’un autre côté, la personne avec des habitudes de vie saines, possède un niveau de tolérance très bas, alors une tout petite quantité de substances nuisibles à son organisme est refusé immédiatement. Le gens avec une tolérance très bas, supriment éléments nocifs avec une crise ou maladie d’élimination; tandis que qui possèdent un haut niveau de tolérance accumulent ces substances dans son corps, jusqu’à l’organisme considère que c’est trop.

Mon niveau de tolérance. comme toute personne hypersensible, est extrêmement bas. Ceci peut être une avantage du point de vue scientifique, car je réagisse à infimes quantités de substances nuisibles très vite, bien avant que les autres personnes les ont accumulé et endommagé son corps.     Nous sommes comme le canari dans une mine!

Le niveau de tolérance ou sensibilité n’est pas le même pendant toute la vie. Les enfants sont habituellement beaucoup plus sensibles et développent des maladies d’élimination — refroidissements, grippe, gastro-entérite, etc. — beaucoup plus fréquemment que les adultes. À fur et à mesure que les personnes vieillissent, les adultes, en général, soufrent des maladies chroniques, lesquelles sont le résultat du dégât produit par l’accumulation de substances nuisibles. Shelton affirme (28), “Au début le corps d’une jeune personne ne tolérera plus de deux ou trois cigarettes par jour, mais au cours de quelques ans, il pourra fumer deux o plus paquets par jour. Pendant l’enfance, le corps ne tolérera pas beaucoup de toxines, sinon il contractera des crises fréquentes et les expulsera. Avec le pas du temps, cependant, une majeur tolérance se construise, et les crises deviennent moins fréquentes et moins vigoureuses.“

Mais au moment que on arrêt de prendre la substance nuisible pendant un long temps, le corps devienne intolérante et sensible de nouveau à ce substance. Par exemple, quand on exclu le gluten ou les produits laitiers pendant certain temps, quand on en prend de nouveau, on expérimente une forte réaction qui se manifeste avec différents symptômes selon la personne, beaucoup plus forts qu’avant de les arrêter.



Fig. 2 Gestion du puits toxémique

Au Fig. 2, le puits toxémique représente l’accumulation de substances nuisibles par le corps — toxines de la décomposition bactérienne, résidus du métabolisme et toxiques de l’extérieur —, lesquels sont placés, en réalité, au différents parts de l’organisme: le liquide interstitial entre les cellules, tissu adipeuse, organes, articulations, etc. L’organisme choisi le meilleur place selon la prédisposition génétique, la nature de la substance, l’énergie vitale disponible, etc.

Les organes d’élimination ont besoin d’énergie nerveuse ou vital pour faire le travail de vider le puit. Si cette énergie est basse, ou bien les organes sont surchargés, le puit est rempli de plus en plus, jusqu’à arriver la limite du niveau de tolérance. À cet point, il y a un “capteur” qui, en détectant un niveau de toxémie trop haut, ouvre le “bouchon” et active les voies extraordinaires, en produisant une crise ou maladie aigüe  — diarrhée, mucosité, inflammation, etc. —, en utilisant les réserves d’énergie nerveuse que l’organisme a gardé pour des cas de situations dangereuses.

Quand le niveau de toxémie descend sous le niveau de tolérance, les voies extraordinaires détiennent l’élimination et, de nouveau, s’il y a assez d’énergie nerveuse ou vitale, les voies normales entrent en fonctionnement. Autrement, le corps accumule la toxémie de nouveau.

L’organisme est tellement fatigué après une crise, parce que il a épuisé ses réserves d’énergie, que une grande prostration et douleur force à la personne à se reposer. Mais si on dépense plus d’énergie que celle qu’on obtienne avec le repos, une bonne nutrition, le soleil, etc., il peut se trouver en un sérieux danger pour sa santé.

Shelton explique en référence aux réserves d’énergie: “Le corps cherche toujours à maintenir une certaine réserve d’énergie et nous pouvons disposer de cette énergie seulement en cas d’émergence pour lesquels ce réserve a était dédié”.

“La réserve de capital d’énergie est gardé pour une emergence, et s’il est nécessaire utiliser ce réserve pour chaque assaut à la santé, pour maintenir le fonctionnement et l’intégrité structurel, il sera fourni jusqu’à elle est épuisé. Puis, si la demande d’énergie pour garder le fonctionnement excède l’apport, l’organe ou organes défailliront ses fonctions, et il est possible de développer une dysfonction fonctionnel” (28).

Beaucoup de personnes vont trop loin en sa dépense de réserves sans n’être conscient. À chaque fois que on prend un analgésique, un anti-inflammatoire, ou simplement un café, ou tout type d’stimulant ou calmant quand on a une gêne ou une douleur, lequel normalement nous obligerait à stopper toute notre activité, on est en train d’exploiter nos réserves d’énergie vitale. Nos vies hâtives ne nous permettent pas reposer notre corps le temps nécessaire pour se rétablir, puis on le paie très cher.

Shelton affirme: “La carence de force qui précède le développement de toute maladie est à cause de la dépense de force occasionné largement par l’utilisation d’irritants et excitants. Voici la raison du délire atroce de la prise d’stimulants et toniques de tout type, jusqu’à l’économie vital est forcé a montrer ses signales de douleur et après utiliser les mêmes moyens en quantités supérieures, ou autres de caractère similaire et plus puissants, pour remédier les dommages de l’habituel sur-stimulation” (28).


Désensibilisation par adaptation

En médecin conventionnelle la désensibilisation est effectué à travers la capacité d’adaptation du corps humaine.

La nature a une très haute capacité d’adaptation au changements lents pendant le temps, tels que variations de température, humidité, pression, exposition au soleil, quantité de nourriture, etc.

Quand les modifications de notre entourage sont graduelles, l’organisme ajuste progressivement ses fonctions vitales et il s’adapte au nouveaux conditions. Mais si le changement est trop important, même s’il est lent, la capacité d’adaptation est limité jusqu’à un certain point, donc il mourra. Par exemple, si la température est très extrême.

D’autre côté, si les changement sont trop rapides, l’organisme ne pourra pas s’aligner au nouveau environnement, et pour survivre il réagira, soit en fuyant, soit restant immobile. Pour illustrer ce phénomène, considérez la fable de la grenouille qui es plongé dans l’eau bouillant. Si la grenouille se trouvait déjà dans un récipient d’eau tempéré, et l’eau est chauffé doucement, la grenouille s’adapte à la nouvelle température et elle ne s’échappe pas même si l’eau est bouillante, en mourant. Au contraire, si la grenouille est plongé soudainement dans l’eau bouillante, elle sautera dehors, en sauvant sa vie. Malgré qu’on a démontré que en fait, la grenouille s’échappera dans les deux cas de figure, c’est une bonne analogie de la capacité d’adaptation des êtres vivants.

Ce comportement de la grenouille peut être appliqué aux humaines, avec le tabac, parmi d’autres. Quand une personne ne fumeur commence à fumer, le corps réagit avec la toux et vomissements. Mais après quelque temps de fumer régulièrement, si d’incrément a était graduelle, l’organisme ne réagira plus au tabac; le fumeur a développé une tolérance ou adaptation, et par conséquent, il s’intoxicara progressivement.

Il en va de même avec la malbouffe; l’organisme de la plupart de gens ne refuse pas ces produits. Seulement nous, les hypersensibles, qui sommes diagnostiqués avec intolérances ou alergies alimentaires, rejetons quelques-uns ou tous les produits nocifs. Malgré que nous réagissons aussi contre ce que on considère comme agents inoffensifs quelques fois.

Une façon d’achever la désensibilisation aux agents qui ne supposent pas un danger est en  stimulant le développement d’une lente adaptation. Ceci est le procédure utilisé par les médecins allergologues. Ils commencent exposant l’organisme à une petite quantité d’allergène, quantité pour laquelle la personne ne montre pas de réaction. Puis, la quantité est augmenté très doucement jusqu’à la personne arrive à tolérer un niveau considéré comme “normal”. Il s’agit du même cas que la grenouille qui est brulé en vif… en fait, on est en train de tromper l’organisme pour accepter une substance que autrement serait rejeté.

On présume que l’intellect humaine est plus intelligent  que l’infinie sagesse de la nature de notre organisme. Comment on peut être sûre que l’allergène ne pose aucun danger? Les médecins insistent en désensibiliser les enfants aux cacahuètes, la protéine du lait de vache, la protéine des oeufs. On peut discuter si ces produits sont vraiment sains pour les humains; dès mon point de vue ne le sont pas, comme on verra au prochain chapitre. Donc, on est en train de forcer une tolérance à des substances nuisibles.

De mème, quand le traitement est dirigé à la désensibilisation aux poils des animaux, la poussière, la piqûre d’abeille, les acariens, le pollen, etc., comment on est sûre qu’ils sont tellement inoffensifs pour les personnes hypersensibles? Si l’organisme ait la capacité de les éliminer par les voies normales il le ferait; s’il utilise les voies extraordinaires signifie qu’il n’a pas aucune meilleure façon de le faire. Quand on force la tolérance, on n’aide pas le corps à utiliser les voies habituels d’élimination, parce que la toxémie et l’énervation n’ont diminué pas avec le traitement. Ce qu’ils ont réussi à faire est que l’organisme s’incline vers un mode d’stockage à la place d’élimination, ce qui peut déboucher en maladies chroniques à long terme.

Albert Mosséri souligne dans son livre  La nutrition hygiéniste (75): “Il est temps de cesser cette tromperie sur l’adaptabilité et la tolérance du corps humain. C’est un double langage, propre à la médecine, ainsi qu’à tous ceux qui sont à sa traîne. Il est temps aussi de comprendre que cette soi-disant adaptation est une illusion et une déception. Celui qui fume ou qui boit de l’alcool depuis longtemps, s’est-il adapté à ces poisons, au point de les tolérer? Celui qui mange de la viande, du poisson, du pain et des céréales, comme base de sa nourriture, s’est-il adapté à ces aliments? Les tolère-t-il? À quel prix?”

Les personnes hypersensibles ont une capacité d’adaptation très réduite, en comparaison aux autres. Une exposition subite d’une grande quantité de certains agents sensibilise l’organisme contre eux.

Nous habitons dans un monde où il faut affronter très souvent changements drastiques dans la composition de l’air. L’air de nos maisons est différent à celui de l’extérieur; il en va de même pour la voiture et le bureau, à cause des substances qui son dégagés par les meubles, tapis, produits de nettoyage, etc. Et quand on voyage, on est exposé à beaucoup de changements brusques de l’environnement.

Je crois que les allergies respiratoires sont la conséquence d’une carence d’adaptation aux changements de l’air. Dans mon cas, en printemps, le rhume de foins commençait à l’entrée ou sorti de la voiture, ou en voyageant longs distances. Mais après quelque temps au même endroit — une heure ou plus — mon organisme s’adapte lentement  au nouveau entourage, et l’allergie est en train de diminuer jusqu’à il arrêt.  Nombreuses personnes qui soufrent de la rhinite déclarent que les crises commencent au moment qu’ils entrent ou sortent d’un établissement, un bâtiment, ou une maison.

Dans la nature, nous ne serions pas exposés à changements soudains de l’entourage. Le pollen en l’air augmente progressivement dans un environnement naturelle, alors les animaux sont capables de s’adapter lentement.

Notre organisme réagit contre les changements. Une bonne réactivité vers un milieu hostile peut sauver la vie dans beaucoup de cas, comme la grenouille plongé dans l’eau bouillante. Probablement un compromis entre une adaptation et une réaction serait l’optimale.

Pourquoi les hypersensibles avons un niveau tellement bas d’adaptation? Une explication est la determination génétique sur l’stratégie que l’organisme développera face à une condition qui change soudainement: acceptation ou révolte.

Comme on a vu lors de la théorie de la toxémie, les facteurs affaiblissants ou énervants surchargent les voies normales d’élimination, ce qui rend nécessaire faire appel aux voies extraordinaires quand nous sommes exposés à certains agents, ce qui est manifesté comme une réactivité. Selon ces hypothèses, nous pourrions désensibiliser en réduisant la toxémie.


Désensibilisation par réduction de la toxémie

Malgré les personnes hypersensibles ont, en générale, un niveau de tolérance très bas, il est possible de diminuer l’hypersensibilité.

J’ai réussi à le faire. J’ai souffert une sensibilité chimique multiple pendant plusieurs années, mais je ne n’ai plus à condition que je suive un style de vie sain. Toutes les allergies et hypersensibilités que j’avais quand j’était petit ont presque complètement disparu.

Ce qui fait possible diminuer l’hypersensibilité est la réduction de la toxémie, ce qui est possible de contrôler. Si on maintienne niveau de toxémie bas, on peut affronter les agents externes aux lesquels nous sommes sensibles, parce que le corps n’est pas occupé avec l’élimination de la surcharge toxémique quotidienne, et il peut disposer de l’énergie suffisante pour supprimer les agents allergiques.

On ne peut pas contrôler pas, jusqu’à un certain point, l’entourage ou les facteurs déclenchants: le pollen, la poussière, les produits chimiques, le bruit, la pollution, la fumée, etc. Mais si les éléments débilitantes: notre nourriture, l’exercice physique, les heures de sommeil, etc. Si on améliore son style de vie et sa nutrition, on est capable de faire face plus facilement aux adversités de la vie. Et il en va de même du point de vue émotionnelle; on ne peut pas contrôler les actions et les paroles des autres personnes, mais on peut augmenter sa résilience face aux agressions.


L’impacte d’autres facteurs. Les limites de la nutrition

En Hygiène Naturelle on considère qu’ils existent plusieurs causes, en plus de la nutrition, qui jouent un rôle important dans l’état de notre santé. Par exemple, le Dr. Klein mentionne trente éléments dans son livre  Self healing colitis & Crohn’s (76).

Changer les habitudes alimentaires est un des pas qui a un effet positive plus important au niveau d’énergie vital, mais il y a beaucoup d’autres éléments qui possèdent un très forte impacte négative, de façon que tous les efforts pour améliorer son alimentation peuvent être futiles.

Un exemple de cette situation est le cas d’un enfant appelé Neil. Ses parents sont venus me consulter parce que il souffrait des fortes crises asthmatiques journellement; la plupart finissant à l’hôpital. Bien sûre, les crises étaient associés à des problèmes gastro-intestinaux, ainsi que insomnie, troubles du comportement, dermatites, maux de tête, de dos et fatigue.

Après avoir suivi les changements alimentaires que j’avais conseillé, l’amélioration n’était pas satisfactoire. Il avait seulement légèrement réduit sa dermatite, fatigue et maux.

Je crois que la nutrition n’avait pas produit les résultats escomptés parce que il prenait des médicaments contre l’asthme tous les jours. Les médicaments ajoutent un tel toxicité que l’énergie vital dépensé pour les éliminer est immense, et il reste très peu d’énergie pour le métabolisme et le bon fonctionnement de l’organisme. La seule solution était soit cesser la médication, soit faire un jeune; mais aucun de ces deux options était envisageable, à cause des possibles problèmes avec le secteur médical, et de toute façon, les parents le refuseraient.

Quelque toxicité, tel que, par exemple, la produite par les médicaments, cause des dégâts tellement importants à la santé, en augmentant la toxémie à des niveaux si élevés, que tout effort d’améliorer  la santé n’obtient pas des résultats significatives.

Je me suis trouvé à plusieurs reprises dans situations similaires : thyroïdite de Hashimoto, épilepsie et hypertension. Dans tous ces cas, la personne était sous un traitement médicale qui empêchait  tout amélioration à travers de la nutrition.

On comprend mieux cette limitation avec un exemple mathématique. Imaginez que suivre une alimentation idéal accroître la santé en cent points et prendre un médicament la diminue en un million. C’est claire que l’impacte d’une bonne nutrition ne sera pas perceptible lorsque l’on prend la médication, et de même avec tout type de facteur débilitant qui a une influence importante sur la santé.


Le jeûne

“Le Jeûne, meilleur remède de la nature”, Albert Mosséri (77).

Le jeûne est, sans doute, le meilleur méthode pour guérir la plupart de maladies; son efficacité a était démontré  (78, 79, 80).

Personnellement je n’ai jamais jeûné pendant plus de quarante-huit heures. Mais si jamais je souffre une maladie grave, je crois que le jeune serai ma première option.

J’ai guidé une fois à une personne, d’après sa demande, pendant un jeûne hydrique prolongé de vingt jours — sans nourriture, seulement de l’eau —, et nous n’avons pas réussi à achever le résultat attendu. Je ne suis pas partant de jeûner si n’est pas vraiment nécessaire, à cause du grand sacrifice qui représente, à moins qu’il soit convaincu de le faire.

Les personnes hypersensibles n’ont pas besoin de faire des jeûnes prolongés, normalement, de plus de deux jours, parce que les hypersensibilités ont lieu du fait d’avoir un système immune et un système de détoxication hyperactifs. Nous n’emmagasinons pas la toxicité dans notre corps, mais notre organisme trouve des voies alternatives pour se débarrasser des substances nuisibles; même quelques unes d’inoffensives sont aussi attaqués par notre système pour être expulsés.

Nous n’avons pas besoin d’aucun traitement de désintoxication — juicing, hydrothérapie, herbes, jeûne, etc. —. Notre organisme peut se désintoxiquer naturellement, même en excès! On dirait que notre organisme est un peu “obsédé” avec le nettoyage; ne c’est pas par hasard que souvent nous avons pas mal de manies avec le nettoyage et l’ordre…

Tout type de thérapie de désintoxication peut empirer nos sensibilités.

Le type de jeûne que je practique régulièrement, et que je conseille de faire, est le jeûne intermitente. La plupart de jours je prends seulement un repas par jour, entre 12h et 16h. Je crois que cette horaire c’est le meilleur, selon mon expérience. Quand j’augmente le numéro de repas à deux fois par jour, même si je distribue la même nourriture entre les deux, mon repos nocturne est touché et je ne me sens pas si bien le jour après.


Se reposer et dormir

On a l’idée erronée que la nourriture nous fourni de l’énergie, mais ne c’est pas correcte. Le Dr. Douglas Graham explique très bien la différence entre énergie et combustible:

“Au science de la santé […] le terme ‘énergie’ est définit comme la courante électrique de bas voltage produit par notre cerveau pendant le sommeil, laquelle circule par notre corps via le système nerveux (aussi connu comme énergie nerveuse vitale). Quand on est éveillé, cette énergie est utilisé plus vite que celle que le cerveau peut produire. Par conséquent, à la fin l’énergie est épuisé. Après un temps suffisant de sommeil, on se réveille rechargé et plein d’énergie nerveuse”.

D’autre côté, la nourriture est le ‘combustible’. Nous avons besoin de consommer du combustible pour trois raisons principalement: nutrition, hydratation et plaisir. Grâce au processus de la digestion, on brûle du combustible (nourriture) pour libérer son propre énergie potentielle et l’utiliser pour nous. Pendant ce complexe processus, on obtienne un gain net d’énergie utilisant notre propre énergie nerveuse pour libérer le potentiel dans la nourriture”.

Donc l’énergie libéré par la nourriture et celle fourni par le sommeil est différente; l’une ne remplace pas l’autre.

La meilleure médecine à laquelle je faisait appel pour soulager mes crises d’allergie était le repos. Quelques fois, cinc minutes suffisaient pour couper un attaque d’allergie; dans d’autres cas, j’avais besoin de plus de temps et plusieurs fois par jour. Il est très important que pendant le repos les yeux soient fermés et on se relaxe, mais on a pas besoin d’entrer en méditation.

J’imagine plusieurs raisons au fait que le repos soit un remède si efficace:

1.- En fermant les yeux et arrêtant tout activité, on permet une réduction de la dépense d’énergie, ce qui entraîne une augmentation de l’énergie vitale, donc une réduction de la toxémie.
2.- En reposant le corps, le système immune et les sens se reposent, de la même façon que quand on dort. Toutes les activités de la vie sont plus ou moins stressantes et ceci engendre un système immune hyperactif au personnes hypersensibles.
3.- Les hypersensibles sont très sensibles au monde; c’est comme si le monde nous “blesse”. Quand nous éteignons la perception avec nos sens nous nous sentons mieux. De plus, nous dédions plus d’énergie au système nerveux et nous dépensons une grande quantité au traitement de l’information qui procède du monde des sens, surtout avec les images. Cette haut traitement nous permet une perception très aigüe, et nous sommes capables de prêter attention à plusieurs événements qui ont lieu au même temps. Mais ceci se fait au prix d’une grande quantité d’énergie vitale, laquelle n’est pas disponible pour des autres processus physiologiques, comme la neutralisation et la suppression de la toxémie par les voies normales d’élimination.

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