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Approches naturelles des troubles neurologiques, mentaux et du comportement

Monday 16 March 2015

Autisme, épilepsie, schizophrénie, dépression, troubles obsessionnels compulsifs, troubles bipolaires, maladie d’Alzheimer, Parkinson, déficit de l’attention, hyperactivité, dyslexie, dyspraxie, neuropathies, narcolepsie, etc. Toutes ces affections qui modifient le fonctionnement du système neurologique peuvent être traitées par des approches naturelles, parmi lesquelles l’alimentation et la toxicologie jouent un rôle fondamental.
Les neurotoxines, qu’elles soient endogènes (produites par l’organisme) ou exogènes (provenant de l’extérieur de l’organisme) sont les principaux responsables des maladies dont nous traitons. D’autres sources de perturbation de la fonction cognitive et mentale proviennent d’un déficit en nutriments, d’une altération des neurotransmetteurs, d’une inflammation produite par le système immunitaire et d’un stress oxydatif.
 Dans cet article, nous abordons les principaux arguments en faveur des méthodes alternatives qui proposent des solutions à ces maladies, ainsi que la méthode LivingFullyNourished.
 

La disbiose intestinale

La relation entre intestins et cerveau et le fait que les intestins soient considérés comme le second cerveau sont amplement acceptés par la communauté des médecines alternatives. La thérapie GAPS ou Syndrome entéropsychologique de la Dr Campbell-McBride, par exemple, s’appuie sur ce principe.
La disbiose intestinale est un déséquilibre entre la flore intestinale physiologique ou symbiotique et la flore intestinale opportuniste ou pathologique. Elle provient de l’effet provoqué sur le cerveau par les neurotoxines produites par les bactéries pathologiques et indésirables qui s’installent dans l’intestin. Certaines sont neurotoxiques, notamment l’alcool produit par les levures comme la Candida, les toxines similaires au tétanos produites par Clostridium tetani et certaines substances vénéneuses comme la démorphine et la deltorphine, dont on ne connaît toujours pas l’origine. (1)
La Dr Campbell-McBride aborde l’effet pernicieux des levures de la façon suivante :
« Les microbes pathogènes les plus courants, dont l'on sait qu'ils prolifèrent dans le système intestinal des enfants et des adultes présentant des symptômes neuropsychiatriques, sont les levures, en particulier celles de la famille des Candida. La fermentation des glucides par ces levures entraîne la production d'alcool et d'acétaldéhyde, sous-produit de l'alcool. Étudions maintenant les effets sur l'organisme d'une exposition soutenue à l'alcool et à l'acétaldéhyde :
  • endommagement du foie, avec diminution des capacités de détoxication des médicaments, polluants et autres substances toxiques ;
  • dégénérescence du pancréas compromettant la production d'enzymes et donc la digestion ;
  • diminution de la capacité de l'estomac à produire les sucs gastriques ;
  • perturbation du système immunitaire ;
  • endommagement du cerveau, manque de maîtrise de soi, de coordination, perturbation du développement du langage, agressivité, retard mental, perte de mémoire, "abrutissement" ;
  • endommagement des nerfs périphériques, désordres sensoriels, faiblesse musculaire ;
  • attaque directe des tissus musculaires, avec diminution des capacités de contraction et de relaxation associée à une faiblesse musculaire ;
  • carences nutritionnelles dues à l'altération des fonctions digestives et à une absorption insuffisante de la plupart des vitamines, des minéraux et des acides aminés ; les carences en vitamines B et A sont particulièrement courantes ;
  • aggravation par l'alcool de la toxicité de la plupart des médicaments, polluants et autres substances toxiques ;
  • altération du métabolisme des protéines, des glucides et des lipides dans l'organisme ;
  • incapacité du foie à évacuer les « anciens neurotransmetteurs », hormones et autres sous-produits du métabolisme ; l'accumulation de ces substances dans l'organisme induit des anomalies du comportement et nombre 
L'acétaldéhyde est considéré comme la plus toxique des substances chimiques dérivées de l'alcool. C'est à lui que nous devons cette sensation de "gueule de bois" dont, quiconque l'a vécue, sait à quel point elle est pénible. Peut-être que les enfants dotés dès le départ d'une flore intestinale déséquilibrée avec une forte teneur en levures ne connaissent-ils que cette sensation. L'acétaldéhyde exerce de multiples effets toxiques sur l'organisme. L'un de ses effets les plus perturbants est son aptitude à modifier la structure des protéines. Les protéines altérées par l'acétaldéhyde sont incriminées dans de nombreuses réactions auto-immunes. Or les enfants et les adultes souffrant de problèmes neuropsychiatriques ont souvent des anticorps dirigés contre leurs propres tissus. » (1)
La Dr Campbell-McBride affirme, à propos de la bactérie Clostridium :
Clostridium difficile 01" by Original uploader was MarcoTolo at en.wikipedia - Originally from en.wikipedia; description page is/was here.This media comes from the Centers for Disease Control and Prevention's Public Health Image Library (PHIL), with identification number #6260.Note: Not all PHIL images are public domain; be sure to check copyright status and credit authors and content providers.English | Slovenščina | +/−. Licensed under Public Domain via Wikimedia Commons
« On recense à ce jour une centaine d'espèces de Clostridium. Ces bactéries sont présentes dans les selles des personnes atteintes d'autisme, de schizophrénie, psychose, dépression sévère, paralysie musculaire et anomalies du tonus musculaire, ainsi que de certaines pathologies neurologiques et psychiatriques. Certaines espèces de Clostridium sont présentes dans la flore intestinale normale de l'homme. Ainsi, on retrouvera fréquemment le Clostridium tetani dans les intestins de patients et d'animaux en bonne santé. Nous savons tous que le tétanos est une maladie mortelle induite par une neurotoxine extrêmement puissante produite par Clostridium tetani. Présent dans des intestins en bonne santé, le Clostridium tetani est normalement maîtrisé par les bactéries bénéfiques et n'exerce aucun effet néfaste puisque ses toxines ne peuvent traverser la paroi intestinale.
Les patients dont il est ici question ne bénéficient malheureusement pas d'une paroi intestinale en bonne santé. Dans un contexte de dysbiose intestinale, des neurotoxines puissantes peuvent traverser le revêtement endommagé de la paroi intestinale puis la barrière hémato-encéphalique et ainsi perturber le développement mental du patient. » (1)
En ce qui concerne la démorphine et la deltorphine, la Dr Campbell-McBride affirme :
« Ces deux substances toxiques redoutables, de même structure que les opiacés, ont été trouvées chez des enfants autistes par le biochimiste Alan Friedman, PhD. La dermorphine et la deltorphine ont été initialement identifiées sur la peau d'une grenouille vénéneuse, native d'Amérique du Sud. Les populations locales avaient coutume de plonger leurs flèches dans la muqueuse de ces grenouilles car la deltorphine et la dermorphine sont des neurotoxines extrêmement puissantes qui leur permettaient de paralyser leurs ennemis. Selon Alan Friedman, ce ne serait pas la grenouille qui produit ces neurotoxines, mais un champignon qu'elle héberge sur sa peau. Il est possible que la présence de ce type de champignons dans les intestins des enfants autistes soit responsable de la présence de dermorphines et de deltorphines dans leur organisme. »(1)
Les autres effets de cette disbiose sont une faiblesse du système immunitaire et une carence en nutriments dues à un défaut de digestion, de transformation et d’absorption des vitamines, minéraux et protéines qui devraient constituer la flore intestinale. Cette carence nuit également au bon fonctionnement de tout l’organisme, y compris du cerveau. La Dr Campbell-McBride affirme à ce sujet : « Un enfant qui ne dispose pas d'une flore intestinale équilibrée ne sera pas en mesure de digérer et d'absorber correctement les aliments, et accumulera à terme de nombreuses carences nutritionnelles. C'est ce que l'on observe souvent chez les enfants et les adultes souffrant de difficultés d'apprentissage, de problèmes psychiatriques et d'allergies. Nombres de ces patients sont mal nourris. Et même lorsque l'enfant présente une courbe de croissance normale, les bilans de laboratoire révèlent des carences nutritionnelles typiques en nombreux minéraux, vitamines, acides gras essentiels, acides aminés et autres nutriments très importants. Les carences les plus courantes, chez ces patients, sont les carences en magnésium, en zinc, en sélénium, en cuivre, en calcium, en manganèse, en soufre, en phosphore, fer, potassium, vanadium et en bore, ainsi qu'en vitamines B1, B2, B3, B6, B12, C, A, D, en acide folique, en acide pantothénique, en acides gras oméga 3, 6 et 9, en taurine, en acide alpha-cétoglutarique, glutathion et nombre d'acides aminés. Cette liste classique de carences englobe certains des nutriments les plus indispensables pour le développement et le fonctionnement du cerveau de l'enfant ainsi que pour son système immunitaire et l'ensemble de son organisme.
Outre la digestion et l'absorption normale des aliments, une flore intestinale saine assure la synthèse active de différents nutriments : vitamine K, acide pantothénique, acide folique, thiamine (vitamine B1), riboflavines (vitamine B2), niacine (vitamine B3), pyridoxine (vitamine B6), cyanocobalamine (vitamine B12), ainsi que différents acides aminés et protéines. Les bilans confirment systématiquement ces carences chez les personnes souffrant de dysbiose intestinale. L'expérience clinique montre que la restauration d'une flore intestinale saine constitue la meilleure modalité de traitement de ces carences. » (1)
Le traitement général qui permet de rééquilibrer la flore intestinale se présente sous différentes versions : des antibiotiques classiques, préconisés par la médecine traditionnelle, aux antibiotiques plus naturels à base d’huiles essentielles et d’autres produits naturels, en passant par les solutions liées à l’alimentation. La Dr Campbell-McBride affirme, à propos des antibiotiques :
« Le Dr William Shaw du Great Plains Laboratories a décrit en détail l'amélioration notable de nombre d'enfants autistes, tant sur le plan de leur développement que de leurs tests biochimiques, à l'issue de traitements du Clostridium. Malheureusement les enfants replongeaient dans l'autisme dès l'arrêt du traitement, faute d'une flore intestinale en bonne santé pour maîtriser le Clostridium et empêcher ses toxines de franchir la paroi intestinale et gagner le flux sanguin. » (1)
L’approche LivingFullyNourished conseille un traitement qui s’appuie sur l’alimentation, au même titre que la thérapie GAPS. Elle conçoit un régime adapté à chaque personne pour faire « mourir de faim » les bactéries et les parasites et favoriser les aliments qui nourrissent les bonnes bactéries.
 

Les peptides opioïdes du gluten et de la caséine

Les peptides opioïdes sont également des neurotoxiques. Il s’agit de substances issues de la mauvaise digestion du gluten et de la caséine. Leur effet sur le cerveau est similaire à celui d’une drogue. Cet article traite des peptides opioïdes plus en détails.
 

Le sucre et les édulcorants artificiels

Cet article traite des effets néfastes du sucre. Pour résumer,
  • Le sucre est déminéralisant. Pour le métaboliser, l’organisme doit faire appel à ses réserves de minéraux : calcium, potassium et surtout magnésium. Ces minéraux vont neutraliser l'acidité des métabolites produits par le sucre, comme les acides urique, oxalique, phytique, oxalacétique, sulfurique, lactique, etc. Mais il prive également le corps de ses vitamines, principalement celles du groupe B, entraînant une carence importante en nutriments dont les effets se font ressentir sur le fonctionnement du cerveau.
  • Le sucre nourrit les bactéries indésirables de l'intestin, comme les levures de type Candida ou les colibacilles. La situation entraîne une disbiose intestinale.
  • La consommation de sucre entraîne une brusque augmentation du glucose dans le sang (hyperglycémie), suivie d'une production exagérée d'insuline, laquelle entraîne une baisse du glucose dans le sang, en dessous de la normale (hypoglycémie). Ces cycles répétés d'hyperglycémie et d'hypoglycémie engendrent une irritabilité, de la fatigue, des migraines et une addiction au sucre.
Le sucre est plus addictif que la cocaïne.
Ces effets (déminéralisation, dysbiose, hypoglycémie) sont aussi observés avec la consommation de tout type de produits raffinés.
Même si les parents et les nutritionnistes observent majoritairement un recul considérable de l’hyperactivité des enfants lorsqu’ils éliminent le sucre, il n’existe pas d’étude qui puisse étayer cette observation. Les études concluent à l’absence de lien entre sucre et hyperactivité. (5) Cela est dû, à mon avis, au fait que l’on compare un groupe d’enfants qui consomment du sucre à un groupe témoin qui consomme un substitut de sucre : de l’aspartame ou tout autre édulcorant artificiel. Évidemment, la conclusion est qu’il n’y a pas de différence entre les deux groupes, puisque les édulcorants artificiels sont eux aussi mauvais (voir pires) pour la santé.
Bien entendu, certaines études font le lien entre la consommation de sucre et le risque de souffrir de schizophrénie (6) ou la dépression (10), (11).
Le sucre augmente la production de dopamine et de sérotonine, les neurotransmetteurs qui régulent l’humeur et le comportement psychologique. Ainsi, au départ, la consommation de sucre donne une sensation de bien-être. Mais avec le temps, le corps réduit les récepteurs de ces neurotransmetteurs, provoquant une perturbation de l’humeur et une dépression. (4)
Les édulcorants artificiels ont des effets neurotoxiques. Ainsi, ils sont également néfastes pour la fonction cérébrale, neurologique, cognitive et comportementale. Il a été prouvé que l’aspartame est associé à des migraines, des insomnies, de la fatigue, des nausées, de la dépression, de l’anxiété, des troubles de l’apprentissage et de la mémoire, des troubles du développement cognitif, etc. (2). 
L’aspartame, comme le glutamate, un exhausteur de goût, sont des excitotoxines, des neurotransmetteurs qui stimulent les cellules neuronales jusqu’à la mort. Ces produits peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique lorsqu’ils se trouvent en concentration importante dans le sang. En petites quantités, ils peuvent aussi traverser si la barrière est altérée. (3)
Selon le Dr Perlmutter (27), une quantité excessive de glucose dans le sang, en provenance des sucres et des glucides, provoque un effet de « glycation », qui se définit comme « le processus par lequel le glucose se lie aux protéines et aux graisses, amenant les tissus et les cellules à devenir rigides et inflexibles. En particulier, les protéines du cerveau s’associent au glucose pour créer de nouvelles structures néfastes, qui contribuent à sa dégénérescence. » Il ajoute que l’état de pré-diabète lui-même « est associé à une baisse de la fonction cérébrale et à un rétrécissement du centre de la mémoire ; c’est également un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer. » Il soutient également la théorie selon laquelle Alzheimer est un diabète de type 3.
 

L’inflammation produite par les intolérances alimentaires

L’inflammation ou réaction du système immunitaire peut avoir plusieurs causes. Une intolérance ou une allergie alimentaire, le stress, les problèmes émotionnels et les pensées négatives peuvent provoquer une augmentation des substances inflammatoires qui, cela a été démontré, peut engendrer divers symptômes comme de la fatigue, de l’irritabilité, de l’agitation, de l’anxiété, de la dépression, de la schizophrénie, de l’hyperactivité et divers troubles de l’apprentissage.
Ainsi, par exemple, une étude a montré que le pourcentage d’enfants qui réagissaient à différents aliments, donnant des symptômes associés à des troubles du comportement, était de 64 % pour le lait de vache, 49 % pour le chocolat, 49 % pour le blé, 45 % pour les oranges, 39 % pour les œufs, 32 % pour les cacahuètes et 16 % pour le sucre. Non seulement le comportement des enfants s’améliorait mais les symptômes physiques associés diminuaient également. (8)
 Un effet identique a été observé chez les adultes, ce que l’on a appelé une « allergie cérébrale ». La personne se sent généralement mieux après avoir mangé son aliment préféré, auquel elle est allergique. Cependant, quelques heures plus tard, il se produit une baisse de tension et le patient ressent des symptômes comme un mal de tête, une dépression, un endormissement, etc. (8)
Dans une autre étude relative aux patients souffrant de schizophrénie, il a été montré que 64 % réagissent au blé, 50 % au lait, 75 % au tabac et 30 % aux hydrocarbures pétrochimiques. Les symptômes causés par l’intolérance vont de quelques légères altérations du système nerveux central, comme une vision floue, de l’anxiété et des difficultés à parler, jusqu’à d’importants symptômes psychotiques. Ceci s’accompagne aussi de différents symptômes physiques. (9)
De nombreuses études ont montré que le taux des intolérances alimentaires est bien supérieur chez les patients qui soufrent de maladies neuro-psychologiques que dans les groupes témoin, composés de personnes en bonne santé. Les dépressifs sont ceux qui présentent le plus grand nombre d’allergies. Ainsi, par exemple, les intolérances aux œufs dans une étude ont été retrouvées à 100 % chez les dépressifs, 80 % chez les schizophrènes et 9 % dans le groupe témoin (en bonne santé). (9)
Dans d’autres expériences, il a été vérifié que seuls les aliments incriminés, et non un placebo, étaient capables de provoquer une dépression et une nervosité chez les patients qui soufraient de ces maladies. (9)
L’action inflammatoire du gluten sur le cerveau est particulièrement intense et a été vérifiée en lien avec des maladies neurologiques et psychiatriques. Il a été montré que 57 % des personnes qui présentent des dysfonctionnements neurologiques ont une intolérance ou une sensibilité au gluten, contre 12 % dans le groupe témoin. La maladie neurologique liée au gluten la mieux connue est l’ataxie (dégradation du système nerveux), dite « ataxie au gluten » et produite par une inflammation du cervelet liée au gluten. D’autres maladies qui ont été bien étudiées en lien avec le gluten sont les neuropathies, les céphalées et les maladies psychiatriques comme l’épilepsie, l’anxiété, la dépression, le TDAH, l’autisme et, principalement, la schizophrénie. Dans tous les cas, le pourcentage de sensibilité au gluten est plus élevé dans ce groupe de malades que dans les groupes témoin. (12)
 Il existe diverses analyses des intolérances alimentaires. Les médecins allergologues utilisent les tests cutanés de Prick pour analyser la réaction des anticorps IgE, mais il existe également d’autres anticorps, comme les IgG et les IgA, qui ne sont pas étudiés par la médecine traditionnelle et qui sont généralement responsables des intolérances liées aux affections neurologiques et aux maladies chroniques. Sur cette page, vous trouverez de plus amples informations sur les analyses.
 

Phénols, salicylates, oxalates

L’intolérance à certaines substances, comme les phénols, les salicylates et les oxalates présents dans certains fruits et légumes, peut provoquer des réactions importantes chez certaines personnes, donnant lieu à des perturbations du comportement, comme l’hyperactivité, l’impulsivité, l’agression, l’hyperactivité avec déficit d’attention, l’énurésie, la dyslexie, les tics, voire des manifestations plus graves comme l’épilepsie et les convulsions. (28)
Le régime Feingold est pauvre en phénols et en salicylates.
L’hypersensibilité à ces substances est due à l’incapacité du foie à réaliser la sulfatation et à une défaillance enzymatique au niveau de la digestion des phénols. La capacité à métaboliser ces substances peut être récupérée, comme l’indique la doctoresse Campbell-McBride, par la diététique. (1) Un régime crudivore permet également de se désensibiliser aux aliments qui contiennent ces substances (28).
 

Additifs

La consommation de produits qui contiennent des additifs, et surtout des colorants, a été associée en particulier à l’hyperactivité. Dans une étude, 79 % des enfants hyperactifs ont mal réagi aux colorants artificiels et aux conservateurs, en particulier la tartrazine et l’acide benzoïque. (9)
Actuellement, les colorants artificiels ont pratiquement disparu du marché européen. En 2010, les fabricants ont eu l’obligation d’indiquer sur les étiquettes que leurs produits « pouvaient avoir un effet néfaste sur l’activité et l’attention des enfants. »
 

Produits chimiques

Des études réalisées sur une exposition modérée aux pesticides ont montré une augmentation de la prévalence des symptômes neurologiques et une altération neuro-comportementale, traduisant un dysfonctionnement cognitif et psychomoteur. Cette situation a également été associée à une augmentation du risque de souffrir de la maladie de Parkinson. Il n’existe pas d’études significatives portant sur d’autres maladies neurodégénératives. (13)
Notons que l’augmentation de l’utilisation du glyphosate, un composé de l’herbicide Roundup de Monsanto, qui est utilisé sur le soja et le maïs transgénique, conserve une corrélation parfaite avec l’augmentation de l’autisme et de l’hyperactivité, mais pourrait également être liée à la maladie d’Alzheimer, la schizophrénie, la démence et d’autres maladies neurologiques chez les enfants et les personnes âgées. (15)
Elle a également été associée à d’autres maladies comme l’asthme, les allergies, le cancer, les perturbations endocriniennes, ainsi que des problèmes de fertilité et de développement du fœtus. (14)
De nombreux produits chimiques ont des effets neurotoxiques comme, par exemple, les dioxines, le bisphénol-A (BPA), le fluorure, le tetrachloréthylène, les retardateurs de flamme, le toluène, les biphényles polychlorés (PCB), le plomb, l’arsenic, etc. Un grand nombre d’entre eux se retrouvent en quantités significatives dans l’atmosphère, l’eau, les aliments et les objets qui nous entourent au quotidien. Cet article détaille ce sujet plus avant.
 

Médicaments pendant la grossesse 

La prise de certains médicaments, comme l’acétaminophène (paracétamol), pendant la grossesse a été associée à des problèmes de développement neurologique chez les bébés, comme l’autisme. (21)
Cela est dû à l’augmentation du stress oxydatif lié à la prise de ce médicament, qui augmente dans le cas de carence de la mère en antioxydants.
 

Carence vitaminique 

Les vitamines du groupe B, en particulier la B12, sont essentielles au bon fonctionnement du cerveau. Elles interviennent dans une multitude de processus liés à la désintoxication, la production de neurotransmetteurs et la protection de cellules nerveuses de la gaine de myéline pour les transmissions nerveuses. Un déficit de cette vitamine a été associé à des neuropathies, des retards psychomoteurs, des troubles du développement et une augmentation du risque de démence, en particulier d’Alzheimer. (22)
La carence en vitamines du groupe B est due, en premier lieu, à une disbiose intestinale qui empêche leur synthèse correcte par la flore intestinale bénéfique. (1) Aussi à la consommation d’aliments voleurs de nutriments comme le sucre et les céréales raffinées. Un troisième facteur important est l’apport nécessaire en micro-nutriments, présent dans le cadre d’un régime riche en aliments qui contiennent ces vitamines et minéraux.
L’approche LivingFullyNourished travaille à instaurer un régime alimentaire qui permette de rétablir une flore intestinale équilibrée et apporte tous les micro-nutriments nécessaires, de manière naturelle. Sur cette page, vous trouverez des informations détaillées sur les raisons pour lesquelles l’approche LivingFullyNourished refuse la complémentation systématique en micro-nutriments.
 

Carences en acides gras 

Les acides gras sont essentiels au bon développement du cerveau : oméga 3, oméga 6, oméga 9 et acides gras saturés, mais aussi cholestérol. Tous sont nécessaires et font partie de la membrane de toutes les cellules du corps. Parmi eux, les acides gras oméga 3 et oméga 6 sont les seuls qui son només essentiels, puisque le corps n’est pas capable de les synthétiser. Il est donc nécessaire de bénéficier d’un apport externe. En revanche, 75 % du cholestérol est synthétisé dans le foie. L’organisme peut aussi synthétiser les acides gras saturés à partir de glucides et de protéines et synthétiser les oméga 9 à partir d’acides gras saturés.
La carence en oméga 3 est associée à un risque majeur d’hyperactivité, de troubles de l’apprentissage et du comportement, de dyslexie, de violence et de dépression.
Du fait de leur action anti-inflammatoire, il a été montré qu’une complémentation en acides gras oméga 3 DHA et EPA améliore la capacité de concentration et réduit le risque de démence, de troubles bipolaires et de dépression (16), (17), (18).
Cette carence est généralement associée à un excès d’acides gras TRANS et de graisses oxydées, qui prennent la place des bons acides gras. Ces acides gras préjudiciables proviennent des graisses hydrogénées, des graisses exposées à de hautes températures et aux aliments transformés et industriels.
En outre, les acides gras oméga 3, oméga 6 et oméga 9 sont en compétition entre eux, de manière que s’il existe un excès d’oméga 6 ou d’oméga 9, il s’ensuit un déficit en acides gras oméga 3. Ce fait est bien connu dans la civilisation occidentale en raison d’une consommation excessive de produits dérivés des céréales et de certaines huiles végétales (tournesol, maïs, soja, arachides et sésame) riches en oméga 6, à l’excès d’huile d’olive riche en oméga 9 et au manque de légumes, de fruits secs, de poissons et de viandes issues des pâturages, riches en oméga 3.
Un autre motif de carences en acides gras est la défaillance enzymatique qui empêche la transformation des acides gras ingérés dans le cadre de l’alimentation en acides gras qui s’intégreront dans les cellules. Ainsi, par exemple, les oméga 3 présents dans les légumes et les fruits secs sont l’acide alpha-linoléique (ALA), qui doit se transformer en acide docosahexaénoïque (DHA) pour s’intégrer dans les cellules, grâce à l’action de diverses enzymes. Ces enzymes ont besoin de micro-nutriments pour pouvoir réaliser leurs fonctions, comme la B12 pour l’enzyme delta-6-désaturase. Si ces vitamines et minéraux sont insuffisants, les transformations ne peuvent pas avoir lieu, ce qui entraîne une carence en acides gras. L’inhibition de la fonction enzymatique peut aussi être due aux produits toxiques, à l’alcool, aux médicaments, etc. (30)
Certains autres aliments, principalement le poisson bleu et le krill, apportent directement la DHA dont les cellules ont besoin, sans qu’il ait à être transformé par les enzymes. Une complémentation en huile de poisson ou de krill est donc une bonne solution temporaire, jusqu’à ce que le métabolisme soit rétabli.
Lorsque la flore intestinale est rétablie, les carences en micro-nutriments sont couvertes. Si, en plus de cela, l’alimentation est correcte, sans mauvaises graisses ni excès de céréales, la fonction du système enzymatique se rétablit et l’organisme produit correctement les acides gras, ce qui évite les carences.
 

Hypoperfusion 

En plus de l’action des peptides opioïdes et de l’action inflammatoire du gluten, d’autres théories sont émises pour expliquer l’action si préjudiciable du gluten sur le cerveau.
L’une des explications avance que le gluten coupe le flux sanguin au cortex frontal. Dans une étude sur des patients cœliaques, 73 % souffraient d’hypoperfusion cérébrale (défaut de débit sanguin au cerveau), contre 7 % dans un groupe témoin. (23) 

 
Stress oxydatif 

L’oxydation est un processus normal et nécessaire à l’organisme, mais lorsque cette fonction est augmentée, les effets sont très dommageables, comme dans le cas de l’autisme et du cancer. Le stress oxydatif se trouve à des valeurs bien plus élevées que la normale chez les enfants autistes et les substances antioxydantes sont plus limitées. On rencontre également des altérations des enzymes antioxydantes.
Le stress oxydatif augmenté a des effets sur de nombreuses fonctions : anomalies de la membrane lipidique, inflammation, réponse immunitaire aberrante, métabolisme énergétique dégradé… ce qui pourrait expliquer la symptomatologie de l’autisme. (19)
On considère qu’un traitement qui permettrait la réduction du stress oxydatif serait efficace contre l’autisme. Les substances antioxydantes naturelles que l’on trouve dans les fruits et les légumes sont essentielles en ce sens. En effet, il a été montré que la complémentation avec certaines vitamines et minéraux, comme les vitamines C et D, le zinc et le sélénium, améliore la symptomatologie. (20) 
 

Intoxication aux métaux lourds 

Plusieurs études associent le mercure des vaccins à l’autisme (25, 26) et l’aluminium, également présent dans les vaccins, à la maladie d’Alzheimer (23).
Une autre source courante d’intoxication concerne les amalgames dentaires, un cas qui touche particulièrement les bébés. En effet, le mercure contenu dans les amalgames de la mère traverse la barrière placentaire et peut également contaminer le fœtus, ce qui nuit à son développement neurologique. (26)
Parmi les autres sources de mercure, citons les vapeurs de mercure issues des thermomètres, des baromètres et des tensiomètres cassés, l’industrie du chlore, des piles et des ampoules, le poisson, etc. D’autres métaux lourds, comme le plomb, se retrouvent dans l’eau des vieilles maisons ayant des tuyauteries en plomb, dans certaines peintures et dans le gibier. Le cadmium se trouve principalement dans le tabac, dans le café instantané et dans les fruits de mer. L’aluminium est présent dans les déodorants et les casseroles en aluminium, en plus des vaccins. La liste continue et elle est encore longue. Pour connaître les autres sources de produits toxiques, vous pouvez consulter cet autre article, consacré au sujet.
Le mercure dégrade directement les neurones, et plus précisément la tubuline, le cytosquelette qui soutient les axones. Le mercure augmente également la production de la plaque amyéloïde, présente chez les malades d’Alzheimer. (25)
En plus de dégrader le système nerveux central et périphérique, les métaux lourds endommagent également les systèmes immunologique, endocrinien, enzymatique, musculo-squelettique et pratiquement toutes les parties du corps. C’est le facteur épigénétique négatif le plus important en matière d’altération du processus de méthylation de l’ADN.
L’effet du mercure et des autres produits toxiques dépend de plusieurs facteurs : le type de mercure ou de produit toxique, la forme de l’exposition, la combinaison des toxiques mais, surtout, la sensibilité de chacun ou la capacité de désintoxication, ce qui dépend de facteurs génétiques (gen ApoE), du sexe (les garçons présentent plus de risque que les filles en raison de la testostérone) et de l’état de santé général au moment de l’exposition.
Grâce à certains tests d’intoxication aux métaux lourds, comme celui des porphyrines des hématies, on constate que la majeure partie des enfants et des adultes qui souffrent de maladies neurologiques sont touchés par une intoxication. Il existe différents traitements de naturopathie qui permettent de désintoxiquer les métaux lourds : DMSA, chlorelle, spiruline, etc. Ce type de cure présente un grand risque et produit des effets secondaires qui, bien souvent, sont plus graves que l’intoxication en elle-même. Le point de vue de LivingFullyNourished au sujet de la détoxification est expliqué plus largement sur cette page. 
 

Virus

Les vaccins ne sont pas seulement néfastes en raison de leur contenu en mercure, en aluminium, en squalène, en formaldéhyde et autre produits toxiques.
Selon le Dr Jean PILETTE (40), « Des virus atténués mais vivants, utilisés dans certains vaccins, peuvent, une fois introduits dans l'organisme, recouvrer leur virulence. Ils peuvent alors soit provoquer la maladie, soit provoquer des complications semblables à celles de la maladie. Ainsi, par exemple, le vaccin antipolio oral peut provoquer non seulement une forme bénigne de gastro- entérite, comme peut en provoquer le poliovirus, mais aussi des paralysies. De même le vaccin contre la rougeole peut provoquer non seulement une éruption, mais aussi une paralysie des nerfs oculomoteurs ou une encéphalite. Le vaccin contre les oreillons peut, lui, donner une inflammation des testicules tandis que celui contre la rubéole peut provoquer des douleurs articulaires. Le vaccin contre la fièvre jaune peut provoquer une atteinte viscérale fulminante semblable à celle provoquée par la maladie et peut aussi être à l'origine d'atteintes neurologiques diverses. Les vaccins à germes vivants sont donc des vaccins potentiellement infectants. Le vaccin antidiphtérique, associé au vaccin antitétanique, peut donner lieu à des effets secondaires. Les symptômes fréquemment rapportés chez les enfants ayant reçu ce double vaccin sont : rougeur, gonflement et douleur au point d'injection, température, somnolence, manque d'appétit, vomissements, irritabilité et cris persistants. Ce vaccin peut également provoquer, tout comme le vaccin antitétanique, des accidents neurologiques, des réactions anaphylactiques, des maladies auto-immunes comme le syndrome de Guillain-Barré. Les vaccins destinés à se protéger contre les virus des méningo-encéphalites à tiques peuvent donner des maux de tête, de la fatigue, de la douleur au point d'injection mais aussi des réactions plus graves comme des irritations méningées, des myélites, inflammations de la moelle épinière, des polyradiculites, inflammations des racines nerveuses avec paralysies, ainsi que donner des réactions anaphylactiques dues le plus souvent à la gélatine contenue dans certains de ces vaccins. Une étude espagnole d'avril 2011 rapporte 4 cas de jeunes femmes qui, dans le mois qui suivit l'administration du vaccin contre le cancer du col de l'utérus, développèrent une maladie neurologique sévère caractérisée par une perte de la gaine de myéline de leurs nerfs. “ (40)

 
Le jeûne 
 

Comme l’explique cet autre article, des chercheurs de l’Institut national sur le vieillissement de Baltimore (9) ont affirmé qu’ils avaient trouvé des preuves qui montrent que les périodes d’arrêt quasi-total de prise de nourriture pendant un ou deux jours par semaine pouvait protéger le cerveau contre certains des pires effets de la maladie d’Alzheimer, de Parkinson et d’autres affections.
Les scientifiques savent depuis un certain temps que le régime hypocalorique augmente la longévité. Les rats et les souris nourris avec des quantités restreintes de nourriture augmentent leur durée de vie jusqu’à 40%. Un effet similaire a été observé chez l’homme. Mais Mattson et son équipe sont allés plus loin avec cette notion. Ils soutiennent que s’affamer peut parfois prévenir non seulement un mauvais état de santé et des décès prématurés mais aussi retarder l’apparition d’affections au cerveau, y compris les accidents vasculaires cérébraux. (37)

 

Génétique et épigénétique

Julie Mathews traite, dans son livre « Nourishing Hope for Autism », des origines génétiques de l’autisme : « si ce trouble était purement génétique, les jumeaux monozygotes seraient tous deux autistes, dans 100 % des cas. Cependant, ce taux n’est que de 60 % entre les jumeaux monozygotes et dans 86 % des cas, le second jumeau a des traits de l’autisme ou des troubles associés. » (28)
On sait aujourd’hui que l’expression des gènes est modulée par les facteurs épigénétiques. À ce sujet, Julie Mathews ajoute : « l’épigénétique est l’étude des changements héréditaires de la fonction génétique qui surviennent sans aucun changement de la séquence de l’ADN. La méthylation de l’ADN est le marqueur épigénétique le mieux compris jusqu’au moment où il affecte l’expression des gènes, sans changement de la séquence propre de l’ADN.
L’expression génétique peut être influencée par l’exposition aux produits toxiques et aux nutriments (ou par leur carence). Tous deux, l’exposition aux produits toxiques et des nutriments dégradés, peuvent avoir un effet significatif sur l’épigénétique, c’est-à-dire la façon dont nous sommes, d’une certaine façon. » (28)
En effet, la génétique prédispose une personne à souffrir de certaines maladies mais c’est l’environnement (alimentation, produits toxiques, émotions, etc.) qui va déterminer si ces maladies vont se manifester ou non. Cela laisse à espérer que les maladies neurologiques, mentales et du comportement, ainsi que certaines maladies comme le cancer ne sont pas irréversibles, même si l’on a les gènes qui leur correspondent. Il est possible d’apporter une correction en changeant d’environnement et de mode de vie.
C’est certain, il n’est pas toujours facile de changer les aspects importants de sa vie. Dans l’approche LivingFullyNourished, on tient compte de ces difficultés et on propose un service pour diriger et accompagner la personne dans ces changements.

 
Sensibilité électromagnétique 

La sensibilité électromagnétique peut être l’une des causes de certaines maladies neurologiques et du comportement. Les lignes haute tension, les antennes à radiofréquences et le téléphone portable sont les appareils qui émettent des ondes responsables de la plus grande partie des problèmes, mais n’importe quel appareil électronique peut faire apparaître des symptômes chez les personnes hypersensibles.
Une étude réalisée sur l’effet des ondes électromagnétiques des téléphones portables a montré qu’elles entraînaient des perturbations des fonctions cognitives, de la mémoire spatiale, du comportement des adolescents et du bien-être, pour des expositions qui allaient de 10 à 150 minutes. (38)
Parmi les autres maladies associées à la pollution électromagnétique, figurent certains cancers comme la leucémie, le cancer du cerveau et le cancer du sein, des fausses couches spontanées, des suicides, la maladie d’Alzheimer, la sclérose latérale amyotrophique, la neuropathie et les maladies cardio-vasculaires. (39)
 

Autres facteurs du mode de vie 

Le sommeil, le contact avec la nature, la pratique du sport, l’exposition au soleil et, en général, un mode de vie sain ont un effet important sur l’épigénétique et influent donc beaucoup sur le développement des maladies mentales.
Ainsi, une étude a montré que les enfants ayant des troubles du sommeil dus à des problèmes respiratoires avaient deux fois plus de risques de souffrir de TDAH que ceux qui dorment bien, et que 40 % à 100 % étaient plus susceptibles d’avoir un mauvais comportement, semblable à ceux du TDAH. (31)
Le lien entre sommeil et mémoire est clairement établi depuis un siècle. (32)
Le lien entre pratique d’une activité physique régulière et développement intellectuel ont également été étudiés et l’association est positive. (33)
La pratique de la méditation, des exercices de relaxation et de la prière améliore également sans aucun doute la capacité de concentration, la mémoire, l’intelligence émotionnelle, elle diminue l’hyperactivité, aide à surmonter la dépression, etc. (34, 35)
D’autres études ont montré que le retard cognitif, du langage et du développement moteur apparaissait chez les enfants qui passent le plus d’heures devant la télévision. (36)
De même, il ne fait aucun doute que de multiples thérapies de stimulation sensorielle aident à améliorer énormément le développement cognitif des enfants souffrant d’autisme et de troubles du développement.
La méthode LivingFullyNourished souligne l’importance d’adopter un mode de vie qui réponde à tous les besoins de l’organisme, afin que la personne soit bien nourrie à tous les points de vue. Il faudra donc tenir compte du sommeil, du repos, de l’activité physique, de l’éducation et de la stimulation sensorielle, de la vie sociale, de la gestion du stress, de la gestion des émotions, du développement personnel et spirituel, etc.
Si l’on détecte une faille importante à l’un de ces niveaux, on adressera la personne à un thérapeute spécialisé dans ce sujet, si nécessaire.
 

Conclusion
 

Dans l’approche LivingFullyNourished, les efforts pour rétablir une bonne fonction neurologique, mentale et du comportement sont axés sur les changements suivants :
1.- Rétablir la flore intestinale
2.- Éliminer le gluten, la caséine et les édulcorants
3.- Voir s’il existe des intolérances alimentaires à d’autres aliments
4.- Détecter une possible sensibilité à certains composants comme les salicylates, les phénols et les oxalates
5.- Éliminer tout aliment industriel, additif et graisse préjudiciable
6.- Identifier les sources possibles de produits toxiques et les éviter : métaux lourds, pesticides, OGM, perturbateurs endocriniens, pollution électromagnétique, etc.
7.- Éliminer les aliments voleurs de nutriments.
8.- Apporter un régime très riche en antioxydants, détoxifiants, vitamines, minéraux et acides gras présents dans les aliments naturels
9.- Corriger les facteurs épigénétiques qui activent la manifestation de la maladie
10.- Tenir compte des autres besoins nutritionnels de la personne, qui ne soient pas alimentaires



Références :


(1) « Le syndrome entéropsychologique », Dr Natasha Campbell-McBride
(2) “Aspartame Studies”, http://aspartame.mercola.com/sites/aspartame/studies.aspx+
(3) “Essential Natural Hygiene Home Study Course. Part 4. Inferior Foods in the Human Diet, Lesson 21, Sugars and Sweeteners”, Dr. Robert Sniadach
(4) “Sugar Blues” William Dufty 
(5) Wolraich ML, Lindgren SD, Stumbo PJ, Stegink LD, Appelbaum MI, Kiritsy MC. “Effects of diets high in sucrose or aspartame on the behavior and cognitive performance of children.” N Engl J Med. 1994 Feb 3;330(5):301–7. PMID: 8277950.
(6) “International variations in the outcome of schizophrenia and the prevalence of depression in relation to national dietary practices: an ecological analysis.”, British Journal of Psychiatry 2004 May;184:404-8., http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15123503?dopt=Abstract
(7) “A new paradigm for depression in new mothers: the central role of inflammation and how breastfeeding and anti-inflammatory treatments protect maternal mental health.” International Breastfeeding Journal 2007 Mar 30;2:6, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17397549?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_SingleItemSupl.Pubmed_Discovery_PMC&linkpos=3&log$=citedinpmcarticles&logdbfrom=pubmed
(8) “Are Food Allergies Affecting Your Brain Part 1?”  http://www.glutenfreesociety.org/gluten-free-society-blog/are-food-allergies-affecting-your-brain-part-1/
(9) “Are Food Allergies Affecting Your Brain? Part 2”, http://www.glutenfreesociety.org/gluten-free-society-blog/are-food-allergies-affecting-your-brain-part-2/
(10) “Hold the diet soda? Sweetened drinks linked to depression, coffee tied to lower risk”, http://www.sciencedaily.com/releases/2013/01/130108162135.htm
(11) “Dietary pattern and depressive symptoms in middle age”, Br J Psychiatry. 2009 Nov; 195(5): 408–413. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2801825/
(12) “Neurologic and Psychiatric Manifestations of Celiac Disease and Gluten Sensitivity”,Psychiatr Q. 2012 Mar; 83(1): 91–102.  http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3641836/#R27
(13) “Association of Pesticide Exposure with Neurologic Dysfunction and Disease” Environ Health Perspect. 2004 Jun; 112(9): 950–958., http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1247187/
(14) “Effects of Pesticides on Human Health”, http://www.toxipedia.org/display/toxipedia/Effects+of+Pesticides+on+Human+Health
(15)”Glyphosate Herbicide May Be Responsible For Future Half Of Children With Autism”, http://www.medicaldaily.com/autism-rates-increase-2025-glyphosate-herbicide-may-be-responsible-future-half-316388
(16) “Omega-3 fatty acid treatment of children with attention-deficit hyperactivity disorder: A randomized, double-blind, placebo-controlled study”,Paediatr Child Health. 2009 Feb; 14(2): 89–98. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2661342/
(17) “Omega-3 fatty acids for psychiatric illness“, http://www.currentpsychiatry.com/home/article/omega-3-fatty-acids-for-psychiatric-illness/21b3766b86f37caa92fb4aec3f6cc4e9.html
(18) Montgomery P, Richardson AJ (2008-04-16). Montgomery, Paul, ed. "Omega-3 fatty acids for bipolar disorder". Cochrane database of systematic reviews (Online) (2): CD005169. doi:10.1002/14651858.CD005169.pub2. PMID 18425912
(19) “Glutathione-related factors and oxidative stress in autism, a review.”, Curr Med Chem. 2012;19(23):4000-5. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22708999
(20) “Oxidative stress in autism”, http://www.foodforthebrain.org/media/229793/Oxidative_Stress_in_Autism__REVIEW_ARTICLE.pdf
(21) “Prenatal paracetamol exposure and child neurodevelopment: a sibling-controlled cohort study.”, Int J Epidemiol. 2013 Dec;42(6):1702-13. doi: 10.1093/ije/dyt183. Epub 2013 Oct 24., http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24163279
(22) “Neuroenhancement with Vitamin B12—Underestimated Neurological Significance”, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3875920/
(23) “First Case Study to Show Direct Link Between Alzheimer’s and Aluminum Toxicity”, http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2014/03/22/aluminum-toxicity-alzheimers.aspx
(24)”’Gluten Brain': Wheat Cuts Off Blood Flow To Frontal Cortex, http://wakeup-world.com/2014/02/06/gluten-brain-wheat-cuts-off-blood-flow-to-frontal-cortex/
(25) “Synergistic Destruction: How Vaccines and GMOs Converge to Fuel Autism and Neurodegenerative Conditions”,  Dr. Matthew Buckley, PSc.D., http://kinseimindbody.com/synergistic-destruction-how-vaccines-and-gmos-converge-to-fuel-autism-and-neurodegenerative-conditions/
(26) “Mercury toxicity: Genetic susceptibility and synergistic effects” Boyd E. Haley, PhD, http://homeoint.ru/pdfs/haley.pdf,  http://mercury-freedrugs.org/docs/050821saveof_200x_BoydEHaleySlidesOnGenetic&OtherAggravatingFactors-HgPoisoning.pdf, 
(27) “Grain Brain”, Dr. David Perlmutter 
(28) “Nourishing Hope for Autism”, Julie Matthews, CNC
(29) “How Mercury Destroys the Brain-University of Calgary”, https://www.youtube.com/watch?v=BtFsy0rQsak
(30) BioMed Research International Volume 2015 (2015), Article ID 690692, “Factors Influencing the Eicosanoids Synthesis In Vivo” http://www.hindawi.com/journals/bmri/2015/690692/
(31) “ADHD or Sleep Disorder: Are We Getting It Wrong?”, http://www.huffingtonpost.com/dr-michael-j-breus/adhd-sleep-disorders_b_3193570.html
(32) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3768102/,Physiol Rev. 2013 Apr; 93(2): 681–766. “About Sleep's Role in Memory”
(33) “Physical Exercise and Brain Function”, http://www.drperlmutter.com/physical-exercise-brain-function/
(34) Zeidan, Johnson, et al. "Mindfulness Meditation Improves Cognition: Evidence of Brief Mental Training." Consciousness and Cognition, 19(2): 597-605, June 2010.
(35) “Study Finds That Prayer Has Physical Healing Effects on the Brain”,  http://www.christianpost.com/news/study-finds-that-prayer-has-physical-healing-effects-on-the-brain-119906/
(36) “TV Time Cuts Toddler Development”, http://www.greenmedinfo.com/blog/tv-time-cuts-toddler-development
(37) “Fasting can help protect against brain diseases, scientists say”, http://www.theguardian.com/society/2012/feb/18/fasting-protect-brain-diseases-scientists
(38) “Neurological Effects of Non-Ionizing Electromagnetic Fields”, http://www.bioinitiative.org/report/wp-content/uploads/pdfs/sec09_2012_Evidence_%20Effects_%20%20Neurology_behavior.pdf
(39) “Health Effects of Electromagnetic Radiation”, http://www.patagoniasinrepresas.cl/final/dinamicos/efectosradiaciones.pdf
(40) “Maladies infectieuses et vaccins”, Dr. Jean Pilette http://www.infovaccin.fr/tzr/scripts/downloader2.php?filename=T004/fichier/0a/27/4opifdttx7sn&mime=application/pdf&originalname=Constituants_des_vaccins_version-actualisee.pdf

Comments
  1. Gemma ( 01/09/2016 09:09:00 )
    Il faut regarder qu'elles sont les causes de vos malaises. Il faut chercher dans la nourriture, les toxiques, mais aussi dans tout votre style de vie. On pourrait faire des analyses qui peuvent aider trouver les causes. Très probablement, il faudra faire un régime, detoxifier et changer votre style de vie.
  2. yvon ( 01/09/2016 01:01:41 )
    je crois que j'ai le tdah, dépression ect..,une souffrance intérieure qui devient insupportable ainsi pour ceux qui vivent avec nous,apres  vous avoir lu et je crois que ma famille et les petits enfants aussiprésentement j'ai commencé a prendre du krill pure et cesser de manger des fruits congeler .mon mari et moi avons des nausées maux de ventre constipation l,estomac bizzare quoi faire merci ,
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