Tous les jours, au monde occidental, nous sommes tentés par les aliments manufacturés par l’industrie alimentaire, lesquels dessinent les emballages plus attractives, la publicité, goûts et parfums qui nous rendent accros à ses produits.
Comment résister? Comment contrôler nos dépendances alimentaires, les pulsions alimentaires, manger en excès et capricieusement?
Premièrement, il est important identifier quels sont les possibles causes du déséquilibre alimentaire. Je vous expose quelques uns les plus fréquentes:
* La compensation pour un problème émotionnel ou psychologique: solitude, manque d’amour, perte d’un être cher, séparation ou divorce, faible estime de soi, dépression, anxiété, colère, ennui, etc.
* La compensation pour un problème physiologique: fatigue, stress, nervosité, manque de plaisir sexuel, problèmes du sommeil, etc.
Dans ce cas de compensation, la personne essaie de s’évader de ses problèmes de sa vie en avalant tout type de nourriture réconfortante, laquelle produit une hausse de neurotransmetteurs et endorphines du bienêtre. Le problème est que pour obtenir la même sensation de plaisir, la personne a besoin de consommer une quantité plus grande à chaque fois, et elle devienne accro à la substance contenu dans cette aliment, comme le sucre, les graisses, le sel, le glutamate, la caféine, etc.
* La nourriture est utilisé comme recompense pour être un “bon/ne garçon/fille”. Cette habitude peut avoir originé dans l’enfance. Malheureusement, beaucoup de parents et éducateurs utilisent les bonbons et sucreries comme recompense pour un bon comportement.
* La nourriture est utilisé comme punition pour être un “mauvais/e garçon/fille”. Dans ce cas, la nourriture est une forme de punition de type auto-destructeur, une sorte de suicide lent. Normalement il s’agit de personnes avec une très faible estime de soi et avec tendances dépressives.
* La nourriture ramène la personne à son enfance. Quelques aliments, comme le lait et le sucre, rappellent l’enfance: l’amour maternel, la joie de vivre sans soucis, etc. Il arrive aux personnes avec le “syndrome de Peter Pan”, qui ne veut pas faire face aux problèmes de l’âge adulte.
* Quand la personne était un enfant avait était éduqué qu’elle devait finir son assiette, ou qu’il faut beaucoup manger pour bien grandir et pour être fort/e. Probablement il/elle mangeait pas mal de bonbons, sucreries ou malbouffe quand il/elle était petit/e.
* La personne a souffert une expérience traumatique, comme un viol. Elle a construit une cuirasse pour se proteger de possibles futurs abus. Dans son inconscient, le corps ha décidé devenir répulsive au regard des autres personnes pour se sentir protégé.
* Manque de nutriments. Les habitudes alimentaires malsaines peuvent amener à l’inanition à niveau cellulaire, et celles-ci envoient une demande au cerveau pour être nourries. Malgré la personne prend déjà une grande quantité d’aliments, ne satisfait pas les besoins en nutriments, et produit le même effet (ou encore pire) que si elle ne mangeait rien.
* L’hypoglycémie. Ingérer beaucoup de produits raffinés, comme le sucre blanc ou la farine blanche, causent une brusque hausse du niveau d’insuline sanguine, suite par une descente au dessous du niveau normal, ce qui entraîne un état d’hypoglycémie. Finalement, on rentre dans un cycle de pics d’insuline, avec les conséquents effets sur l’humeur, la faim et la santé en générale.
* Résistance à la leptine. Les produits raffinés entraînent aussi une résistance à la leptine, l’hormone que indique quand on est satisfait et il faut arrêter de manger. Si on a une résistance à la leptine on n’est jamais satisfait d’avaler de la nourriture.
* Candidiasis. Quelques bactéries et levures indésirables se développent bien dans l’intestine quand elles sont nourries avec sucres et carbohydrates en excès ou que la personne ne peut pas digérer. Ces microorganismes prennent la personne en otage; ils produisent des neurotoxines qui agissent sur le cerveaux avec un besoin de consommer davantage de ses produits, a fin qu’ils puissent bien pousser.

Quand le problème a était identifié, on peut s’attaquer aux solutions. Je suggère quelques uns:
* Annoter ses sentiments au moment de la pulsion ou envie. Se donner la permission de ce ressenti. Après quelques petits moments cette sensation va s’évanouir, sans besoin d’avoir rien avalé.
* Trouver des remplacements pour l’aliment addictive: fruits à la place de sucres, caroube à la place du chocolat, chicorée à la place du café, céréales sans gluten, etc.
* Pratiquer une activité alternative quand la pulsion arrive, à la place de manger: une activité sportive, écouter la musique, danser, lire un bon livre, se relaxer avec un bain ou un massage, etc.
* Éviter les situations à risque: passer par devant ou entrer dans une boulangerie ou pâtisserie, éviter les couloirs de sucreries et malbouffe au supermarché, etc.
* Poster des “post it” avec des messages positifs dans la cuisine: “Je mange saine”, “Je mange seulement les 3 repas principales”, “Je mange la quantité adéquate”, etc.
* Penser et faire une liste des conséquences nuisibles de prendre des produits malsaines ou en excès: “Je tomberai malade”, “Je grossirai”, etc. Ne vaut pas la peine quelques minutes de plaisir pour souffrir ensuite pendant jours, semaines ou des mois.
* Planifier auparavant les repas des prochains jours et faire la liste de courses avant d’aller au supermarché.
* Pratiquer l’alimentation consciente: S’arrêter un petit moment avant de manger et réfléchir sur son ressenti. Manger lentement et continuer a observer son ressenti pendant le repas. Continuer aussi à surveiller les effets après le repas et visualiser une bonne digestion. Être reconnaissant avec les personnes qui ont préparé la nourriture et remercier pour être tellement heureux de pouvoir en profiter.
* Thérapies qui nous aident a reprogrammer le subconsciente et surmonter les traumatismes du passé, mauvais habitudes et une éducation erronée: hypnose, PNL, EFT, psychothérapie, visualisation/méditation/prier, PSYCH-K, coaching, etc.
* Identifier les possibles intolérances alimentaires qui favorisent de développement des mauvaises bactéries type candida.